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PIF 2 : installation du Comité National de Gestion des Plaintes sensibles (CNGPS)

Ce vendredi 29 août 2025, le Projet d’Investissement Forestier Phase 2 (PIF2) a procédé à l’installation officielle du Comité National de Gestion des Plaintes Sensibles (CNGPS) à son siège. Ce mécanisme, innovant dans le secteur forestier ivoirien, permettra de recueillir et de traiter de manière confidentielle les plaintes liées aux Violences Basées sur le Genre (VBG), à l’Exploitation, Abus et au Harcèlement Sexuel (EAS/HS), ainsi qu’aux cas de mauvaise gouvernance (corruption, fraude, abus de pouvoir).

Devant 25 représentants issus du Ministère des Eaux et Forêts-RCI de la Banque mondiale, de l'UCP-PIF2, de l'ONU Femmes, Sodefor, OIPR - Office Ivoirien des Parcs et Réserves, CARE International en Côte d'Ivoire, MALEBI, du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, et du PRE - Côte d'Ivoire, le comité de 12 membres a reçu son cahier de charges et ses missions.

Le dispositif repose sur deux sous-comités :
- Un (1) pour les plaintes liées aux VBG/EAS/HS,
- Un (1) autre pour celles liées à la gouvernance.

« Le mécanisme incarne notre engagement pour une gouvernance inclusive, transparente et responsable. Il constitue une avancée majeure dans la protection des droits des femmes, des filles et des personnes vulnérables dans les zones d’intervention du PIF2 et du PRE », a souligné Mme Thérèse ABE-KOFFI, Coordonnatrice du PIF2.

Présidant la cérémonie, Mme ZOUZOU Mailly Elvire Joëlle, Directrice de cabinet du Ministre des Eaux et Forêts a rappelé l’importance de ce dispositif : « À travers ce comité, nous affirmons que la protection de l’environnement ne peut être dissociée de la protection des droits fondamentaux. Chaque plainte traitée est une victoire pour la dignité, la transparence et la confiance. »

Elle a exhorté les membres à faire preuve « d’écoute, de rigueur, de discrétion et surtout d’humanité » dans l’exercice de leurs fonctions.

En créant ce comité, le PIF2 et ses partenaires posent un jalon essentiel. Celui d'associer la justice sociale à la restauration et à la préservation des forêts. Les populations locales, souvent en première ligne face aux risques et abus, disposent désormais d’un outil sûr pour se faire entendre.