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Agroforêt de Scio : la SODEFOR présente le contrat agroforestier intérimaire aux membres du Comité de Gestion Participative

Après celle des agroforêts de la Haute Dodo et des Rapides Grah, la première réunion annuelle du Comité de Gestion Participative (CGP) de l’agroforêt de Scio s'est tenue du 12 au 19 août 2025 dans les localités de Bangolo, Guiglo, Duékoué et Bloléquin. Cette rencontre a permis aux producteurs agricoles de découvrir le contenu du contrat agroforestier intérimaire.

 

Présenté par le Coordonnateur technique du PIF 2 à la Sodefor, ce contrat marque une nouvelle étape dans la stratégie de conciliation entre production de cacao et préservation des ressources forestières.

Adopté pour la campagne de reboisement 2025-2026, le contrat stipule que l’État, représenté par la SODEFOR, fournira gratuitement des plants d’arbres, assurera la formation et l’encadrement technique des travaux agroforestiers. En contrepartie, les producteurs s’engagent à ne pas étendre leurs parcelles, à protéger les arbres plantés et à réaliser les travaux de reboisement prévus.

Placée sous la houlette des autorités administratives locales, la rencontre a rassemblé exploitants, techniciens et partenaires. L'ONG CARE International en Côte d'Ivoire, partenaire de mise en œuvre du PIF2, a présenté l’état d’avancement des Activités Génératrices de Revenus (AGR) dans les zones ciblées. Ces discussions ont permis d’identifier des améliorations à apporter pour finaliser le contrat agroforestier définitif, plus adapté aux réalités du terrain.

Depuis 2023, les forêts classées de Scio, de la Haute Dodo et Rapides Grah ont été transformées en agroforêts, une innovation qui vise à concilier restauration forestière et activité agricole. En introduisant des essences forestières dans les plantations de cacao, l’État entend freiner la déforestation tout en garantissant aux communautés locales une production durable et rentable.

Avec la présentation de ce contrat intérimaire, l’agroforêt de Scio franchit une étape décisive vers une gestion participative et durable. Les producteurs, désormais au cœur du processus, deviennent des acteurs essentiels de la restauration forestière et de la sécurisation du cacao ivoirien pour les générations futures.